Pi Aurigae
Ascension droite | 05h 59m 56,099s[1] |
---|---|
Déclinaison | +45° 56′ 12,25″[1] |
Constellation | Cocher |
Magnitude apparente | 4,24 à 4,34[2] |
Localisation dans la constellation : Cocher | |
Type spectral | M3IIb[3] |
---|---|
Indice U-B | +1,83[4] |
Indice B-V | +1,72[4] |
Variabilité | Lc[2] |
Vitesse radiale | +0,71 ± 0,76 km/s[5] |
---|---|
Mouvement propre |
μα = −2,44 mas/a[1] μδ = −7,34 mas/a[1] |
Parallaxe | 4,34 ± 0,62 mas[1] |
Distance |
~750 al (~230 pc) |
Magnitude absolue | −2,46[6] |
Rayon |
127+44 −11 R☉[7] |
---|---|
Gravité de surface (log g) | 0,55 ± 0,10[8] |
Luminosité | 6 493 L☉[9] |
Température | 3 388 ± 6 K[8] |
Métallicité | [Fe/H] = +0,03 ± 0,04[8] |
Désignations
Pi Aurigae (π Aur / π Aurigae) est une étoile variable de quatrième magnitude de la constellation boréale du Cocher. Située à environ un degré au nord de Menkalinan (β Aur)[11], sur l'ascension droite 6h, Pi Aurigae est circumpolaire pour les observateurs habitant au-delà de 44°N. Elle se trouve aussi à proximité immédiate de la nébuleuse planétaire IC 2149.
Environnement stellaire
[modifier | modifier le code]D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est situé à approximativement ∼ 750 a.l. (∼ 230 pc) de la Terre[1]. À cette distance, sa luminosité est diminuée de 0,54 magnitude en raison de l'extinction créée par la poussière et le gaz du milieu interstellaire présents sur le trajet de sa lumière[5]. Elle ne possède pas de compagnon connu[12].
Propriétés
[modifier | modifier le code]Pi Aurigae est une géante lumineuse rouge de type spectral M3IIb[3]. C'est une étoile évoluée qui est située sur la branche asymptotique des géantes (AGB)[13]. Son rayon s'est étendu et il est autour de 127 fois plus grand que le rayon solaire[7]. C'est aussi une étoile variable irrégulière à longue période de type Lc qui voit sa luminosité varier entre les magnitudes +4,24 et +4,34[14],[2]. En moyenne, l'étoile est près de 6 500 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 3 388 K[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pi Aurigae » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
- (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
- (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99, (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
- (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1, , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) Yue Wu et al., « Coudé-feed stellar spectral library - atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 525, , A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201015014, Bibcode 2011A&A...525A..71W, arXiv 1009.1491)
- (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1, , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
- (en) * pi. Aur -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Stephen James O'Meara, Steve O'Meara's Herschel 400 Observing Guide, Cambridge University Press, (ISBN 978-0521858939, lire en ligne), p. 23
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
- (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104, no 1, , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
- (en) E. V. Ruban et al., « Spectrophotometric observations of variable stars », Astronomy Letters, vol. 32, no 9, , p. 604–607 (DOI 10.1134/S1063773706090052, Bibcode 2006AstL...32..604R)
Lien externe
[modifier | modifier le code]- (en) Pi Aurigae sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.